La géant bancaire espagnol Banco Santander a dégagé un bénéfice net de 2,17 milliards d’euros au troisième trimestre, grâce notamment à de bons résultats aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
La géant bancaire espagnol Banco Santander a dégagé un bénéfice net de 2,17 milliards d’euros (2,31 milliards de francs) au troisième trimestre, en hausse de 24% par rapport à la même période de 2020, grâce notamment à de bonnes performances au Royaume-Uni.
Ce résultat est conforme aux prévisions des analystes interrogés par le fournisseur d’informations financières Factset, qui tablaient en moyenne sur un bénéfice de 2 milliards d’euros, identique à celui engrangé entre avril et juin.
Au troisième trimestre 2020, la première banque espagnole avait engrangé un bénéfice net de 1,75 milliard d’euros, après avoir essuyé lors des trois mois précédents une perte de plus de 11 milliards d’euros due à l’impact de la pandémie de Covid-19.
Banco Santander a connu «une forte croissance de ses revenus» dans «toutes les régions et tous les secteurs d’activité», a souligné mercredi dans un communiqué sa présidente, Ana Botin, qui cite notamment les bons résultats «aux Etats-Unis» et au «Royaume-Uni».
Cette dynamique a permis à la banque espagnole de gagner «plus d’un million de nouveaux clients», tandis que les crédits et les dépôts du groupe bancaire ont augmenté respectivement «de 4% et 6%» en rythme annuel, a ajouté Ana Botin.
Les performances du groupe ont été particulièrement solides en Europe et en Amérique du Nord, où le résultat courant de Santander a été multiplié par deux sur les neuf premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2020.
Au Royaume-Uni, où Santander est très implanté, le résultat courant a atteint 1,14 milliard d’euros, soit «cinq fois» le chiffre de 2020.
«Nous sommes sur la bonne voie pour dépasser nos objectifs de rentabilité pour 2021», assure dans le communiqué Ana Botin, pour qui la banque devrait profiter de «l’amélioration des prévisions macroéconomiques» au cours des prochains mois.
Banco Santander a encaissé en 2020 une perte nette de 8,7 milliards d’euros, la première de son histoire, après avoir dû réviser à la baisse la valeur de plusieurs de ses filiales, notamment au Royaume-Uni, en raison de la pandémie.