Banco Santander voit son bénéfice net bondir sur un an au T1

AWP

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Le résultat s’est envolé de près de 386% par rapport à la période correspondante de 2020 où les résultats avaient souffert de provisions extraordinaires liées à la pandémie de Covid-19.

La première banque espagnole Banco Santander a dégagé au premier trimestre un bénéfice net de 1,6 milliard d’euros (1,75 milliard de francs). Supérieur aux attentes, le résultat s’est envolé de près de 386% par rapport à la période correspondante de 2020 où les résultats avaient souffert de provisions extraordinaires liées à la pandémie de Covid-19.

Ce résultat est supérieur aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur d’informations financières Factset, qui tablaient en moyenne sur 1,17 milliard, contre 331 millions engrangés de janvier à mars 2020. Banco Santander a bénéficié d’une «forte croissance aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et dans la banque d’affaires et d’investissement», souligne sa présidente, Ana Botin, dans le communiqué publié mercredi.

Au premier trimestre 2020, la banque avait provisionné 1,6 milliard d’euros en prévision des non-remboursements de prêts qui pourraient être provoqués par la crise économique liée à la pandémie. Au total, ces provisions ont atteint 12 milliards d’euros en 2020.

Le produit net bancaire, équivalent du chiffre d’affaires de la banque, a en revanche reculé de 6,3% sur un an à environ 8,5 milliards d’euros. La banque explique également avoir dû faire face à un coût de 530 millions d’euros «correspondant à la totalité des coûts de restructuration prévus pour l’ensemble de l’année».

Ces plans de restructuration concerneront principalement le Royaume-Uni et le Portugal, alors que Santander s’est déjà séparé de 3500 employés en Espagne fin 2020. La banque prévoit de verser en 2021 «40% du bénéfice ordinaire» aux actionnaires, lorsque les autorités régulatrices le permettront.

Banco Santander a encaissé en 2020 une perte nette de 8,7 milliards d’euros, la première de son histoire, après avoir dû réviser à la baisse, en raison de la pandémie, la valeur de plusieurs de ses filiales, notamment au Royaume-Uni, avec un impact négatif sur ses comptes de plus de dix milliards d’euros.

 

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