Bâloise veut gagner de nouveaux clients grâce au numérique

AWP

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«En 2017, nous avons gagné environ 120’000 clients et cette année, leur nombre sera encore supérieur», affirme le directeur Gert De Winter.

Avec des processus simplifiés et de nouvelles offres numériques, l’assureur Bâloise ambitionne de gagner de nouveaux clients. «Au cours des 18 derniers mois, nous avons lancé mensuellement un nouveau produit, un nouveau service, un nouveau partenariat ou une nouvelle initiative sur le marché», a indiqué à AWP le directeur de Bâloise, Gert De Winter.

Bâloise s’appuie pour cela sur ses propres innovations et sur des partenariats avec des sociétés «Insuretech» (nouvelles technologies appliquées à l’assurance). L’assureur a encore d’autres projets en cours de développement ou à l’étude, actuellement «une trentaine», dont certains en phase d’essai.

«L’assurance en ligne a connu une évolution positive, elle est proposée en collaboration avec la start-up Kasko pour des objets tels que les lunettes ou les montres. Nous concluons au moins 500 contrats par semaine», a indiqué M. De Winter.

Bâloise est par conséquent en bonne voie pour atteindre son objectif d’un million de nouveaux clients d’ici 2021.

«En 2017, nous avons gagné environ 120’000 clients et cette année, leur nombre sera encore supérieur». Au niveau de la rentabilité, les projets connaissent une situation contrastée. Certains, comme Friday, représentent surtout un investissement. A l’inverse, l’offre de younGo pour la jeune clientèle rapporte pour chaque franc investi une dizaine de francs.

«Si on prend en compte l’investissement dans l’informatique, nous dépensons chaque année environ 150 millions de francs pour notre transformation numérique».

Gert De Winter se montre peu impressionné par la concurrence menaçante des géants de la technologie comme Amazon ou Google. En définitive, ces sociétés ne sont pas intéressées à développer des unités purement dédiées à l’assurance. «Elle cherchent plutôt des solutions simples pour générer de grands volumes grâce à leur masse de données clients», estime-t-il.

Bâloise fait également des expériences dans la technologie des chaînes de blocs, pour échanger des données dans les activités liées à la prévoyance.

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