Axa a vu son bénéfice croître dans la prévoyance professionnelle

AWP

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L’exercice 2018 était le dernier avant le passage à la semi-autonomie, qui s’avère être une réussite, précise l’entreprise contrôlée par le groupe français Axa.

L’assureur Axa Suisse a réalisé un bénéfice de 191 millions de francs dans la prévoyance professionnelle en 2018, soit une progression de 8,5% par rapport à 2017. Elle est surtout due à un meilleur résultat des placements, indique mercredi un communiqué.

L’exercice 2018 était le dernier avant le passage à la semi-autonomie, qui s’avère être une réussite, précise l’entreprise contrôlée par le groupe français Axa.

Les recettes de primes dans les affaires vie collectives ont augmenté de 3,5%, à 6,8 milliards de francs. «Les primes uniques ont augmenté de 3,5 milliards (+6,7%), tandis que les primes annuelles ont stagné à 3,3 milliards.»

Les prestations d’assurance se sont établies à 9,8 milliards de francs, contre 6,8 milliards en 2017. «Cette hausse de 45% est imputable aux charges plus importantes liées aux rachats et aux prestations de libre passage», précise Axa. Le revenu des placements de capitaux a crû de 136 millions de francs pour s’établir à 1,3 milliard.

Fin 2018, Axa comptait dans la prévoyance professionnelle 405’236 assurés actifs (402’300 en 2017) et 70’954 bénéficiaires de rentes (70’121 en 2017). «Dans un contexte exigeant marqué par la faiblesse persistante des taux d’intérêt, Axa a réalisé dans la prévoyance professionnelle un rendement du capital sur valeurs comptables de 2,4% net, contre 2,1% en 2017.»

Il y a un peu plus d’un an, la filiale suisse annonçait qu’à partir de 2019, elle ne proposerait plus d’assurance complète dans la prévoyance professionnelle (LPP) et se concentrerait sur des solutions partiellement autonomes.

Transformation depuis le 1er janvier

«La transformation dans la semi-autonomie est une réussite: le 1er janvier 2019, les fondations qui reposaient sur le modèle d’assurance complète ont démarré dans la semi-autonomie avec un solide taux de couverture moyen de 110,5% et libres de tout engagement de rentes en cours», assure l’entreprise.

Thomas Gerber, responsable prévoyance d’Axa Suisse, cité dans le communiqué, souligne ainsi que «dans les solutions semi-autonomes, les rentes de vieillesse du 2e pilier peuvent être, pour la majorité des assurés, jusqu’à 20% supérieures à celles possibles dans l’assurance complète, pour un revenu identique. Ce qui fait plusieurs centaines de francs par mois».

La hausse des coûts par assuré actif à 502 francs contre 450 francs en 2017 «reflète la surcharge de travail exceptionnelle induite par la transformation».

Par ailleurs, les solutions semi-autonomes «ont dû relever de nombreux défis au cours de l’exercice sous revue». La solution semi-autonome Group Invest d’Axa a accusé un recul de -3,2%. Mais «cette performance négative a déjà pu être compensée au cours des premiers mois de 2019 si bien que, fin mars de cette année, Group Invest affichait une performance de 5,3%».

Dans les affaires soumises à la quote-part minimum, Axa a enregistré en 2018 un chiffre d’affaires en légère hausse à 2 milliards de francs, contre 1,9 milliard l’année précédente. «91% ou 1,9 milliard ont été utilisés en faveur des assurés» sous la forme de prestations, pour la constitution de réserves supplémentaires et au crédit du fonds d’excédents. Le résultat de l’exercice dans cette catégorie a augmenté de 10% pour atteindre 183 millions de francs.

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