Au deuxième trimestre, la banque DNB surfe sur un optimisme retrouvé

AWP

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«Un vent d’optimisme est définitivement revenu dans le monde des affaires et chez les ménages norvégiens», a commenté la directrice générale, Kjerstin Braathen.

La plus grosse banque de Norvège, DNB, a présenté mardi des résultats trimestriels en hausse, tirés par la reprise de l’économie norvégienne à mesure que la pandémie de Covid-19 recule.

Malgré un loyer de l’argent toujours bas, la banque a dégagé un bénéfice net de 6,2 milliards de couronnes (650 millions de francs) au deuxième trimestre, en hausse de 30% sur un an.

«Même si la pandémie n’est pas encore complètement derrière nous, un vent d’optimisme est définitivement revenu dans le monde des affaires et chez les ménages norvégiens», a commenté la directrice générale, Kjerstin Braathen.

«Nous notons une croissance dans tous les secteurs d’activité de la banque, et je ne peux me souvenir d’un trimestre avec une activité client comparable dans tout l’éventail des services que nous offrons», a-t-elle dit.

Si elle avait provisionné 2,1 milliards de couronnes au deuxième trimestre 2020 au titre des pertes sur créances attendues notamment du fait de la pandémie de Covid-19, DNB a cette fois-ci fait état d’une reprise de ces provisions, à hauteur de 833 millions de couronnes, liée en particulier à une amélioration dans l’industrie.

Les analystes interrogés préalablement par la banque disaient s’attendre à 487 millions de nouvelles provisions.

Taux directeur à zéro

Relevant les progrès de la campagne de vaccination anti-Covid, DNB s’est félicitée d’une «activité soutenue» dans les achats immobiliers, l’épargne et les placements financiers.

Lestée par des taux d’intérêt historiquement bas, la Banque de Norvège ayant ramené son taux directeur à zéro en mai 2020 pour contrer les effets de la crise sanitaire, le revenu net d’intérêts, c’est-à-dire les recettes générées par les prêts, est resté quasi inchangé sur un an, à 9,4 milliards.

Mais la banque centrale norvégienne a laissé entrevoir un resserrement de sa politique monétaire dès le mois de septembre, ce qui devrait contribuer à accroître les marges. D’ici à juin 2022, le taux directeur pourrait être remonté à 1%.

Les autres revenus de DNB ayant reculé, en particulier les gains sur les instruments financiers, le produit net bancaire - l’équivalent du chiffre d’affaires - se contracte de près de 4% sur un an, à 13,6 milliards de couronnes.

DNB, qui est en train de racheter sa compatriote Sbanken pour peu qu’elle parvienne à surmonter certaines réticences des autorités de la concurrence, s’est dit «en bonne position» pour verser des dividendes à ses actionnaires.

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