Les indices des directeurs d’achat (PMI) composites définitifs pour septembre ont montré que les économies des États-Unis, de la zone euro et du Royaume-Uni se situent toutes en zone de contraction. L’indice conjoncturel des États-Unis s’est au moins amélioré par rapport au niveau très bas du mois dernier. L’indicateur de l’Institute for Supply Management concurrent (non représenté) est resté en territoire positif. Au Royaume-Uni, les craintes liées à l’énergie et la hausse des taux d’intérêt continuent à peser sur la confiance. Dans la zone euro, l’Allemagne a accusé le repli le plus prononcé, même si l’Espagne et l’Italie ont aussi subi une contraction. La France est quant à elle parvenue à rester en territoire positif. Ces indices conjoncturels les plus récents font apparaître que le risque d’une récession mondiale s’est accru. Toutefois, les investisseurs devraient garder à l’esprit que, comme les marchés actions ont déjà cédé beaucoup de terrain cette année, notamment en dollars, les cours de nombreuses actions intègrent déjà un risque de récession assez élevé.