Une saison des bénéfices contrastée. La saison de publication des bénéfices en cours est mitigée. Les avertissements sur bénéfices se multiplient, notamment dans les secteurs cycliques tels que le bâtiment, la chimie et l’industrie. De premières entreprises annoncent des mesures d’économie et une suppression de postes. Selon nous, les prévisions de bénéfices pour l’année fiscale en cours et pour 2024 sont toujours trop élevées.

L’industrie sous pression. Les indicateurs avancés montrent qu’aucune reprise rapide ne se dessine dans l’industrie. L’indice des directeurs d’achat (PMI) pour l’industrie de la zone euro est tombé à 42,7 points en juillet, ce qui est nettement inférieur au seuil de croissance de 50. En Allemagne, notre partenaire commercial le plus important, le PMI est même tombé à 38,8 points. Il n’est descendu brièvement en dessous de cette valeur qu’à une seule occasion, lors du confinement en avril 2020.

Fin des hausses des taux d’intérêt. Le ralentissement de la conjoncture, et donc de l’inflation, envisagé par les banques centrales se concrétise de plus en plus. Fin juillet, la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE) ont toutes deux augmenté une nouvelle fois leurs taux directeurs de 25 points de base. Les cycles de hausse devraient ainsi être achevés selon nous.

Obligations dans le portefeuille. La fin des hausses de taux constitue une bonne nouvelle pour les acheteurs d’obligations, car les intérêts à court terme devraient ainsi avoir atteint leur sommet. Nous recommandons une surpondération en obligations d’Etat et d’entreprise avec une qualité élevée et une durée résiduelle courte.

Engouement autour de l’intelligence artificielle. Les actions en lien avec le thème de l’IA s’envolent à l’heure actuelle. Le Gros plan de ce numéro aborde ce que les investisseuses et investisseurs devraient prendre en compte à cet égard. Nous vous souhaitons une agréable lecture.