USA: la confiance des consommateurs en baisse en août

AWP

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L’indice de l’Université du Michigan a reculé de 2,9% par rapport au mois de juillet, pour s’établir à 69,5 points.

La confiance des consommateurs aux Etats-Unis a reculé au mois d’août, après deux mois de hausse, sous l’effet d’une crainte plus marquée de l’évolution à venir de l’économie, restant cependant largement supérieure à sa tendance il y a un an.

L’indice mesurant cette confiance a reculé de 2,9% par rapport au mois de juillet, pour s’établir à 69,5 points, selon l’estimation finale réalisée par l’Université du Michigan et publiée vendredi.

La tendance est également en baisse par rapport à l’estimation initiale pour le mois, publiée mi-août, et qui s’établissait à 71,2 points.

Elle baisse également de manière plus marquée que ne l’anticipaient les analystes, qui tablaient sur un indice en ligne avec l’estimation préliminaire, soit à 71,2 points, selon le consensus publié par briefing.com.

Sur un an, la hausse reste cependant importante, l’indice s’étant amélioré de 19,4%.

«L’indice reste à son deuxième niveau le plus élevé sur les 21 derniers mois et 39% au-dessus de son plus bas historique atteint en juin 2022», a rappelé la directrice de l’enquête, Joanne Hsu, citée dans le communiqué.

«Les consommateurs perçoivent que les améliorations rapides de l’économie ces trois derniers mois ont marqué le pas, particulièrement concernant l’inflation et ils restent prudents face à l’avenir», a ajouté Mme Hsu.

Parmi les sous-indices, celui mesurant les anticipations des consommateurs est en effet celui qui recule le plus, en baisse de 4,1% sur un mois à 65,5 points avec notamment quelques incertitudes concernant l’inflation, qu’ils attendent désormais un peu plus haut que le mois dernier d’ici à la fin de l’année.

L’indice CPI de l’inflation, sur lequel est indexé notamment le montant des retraites, est reparti à la hausse au mois de juillet, à 3,2% contre 3% sur un an au mois de juin.

Une hausse qui se concentre principalement sur l’augmentation des prix des logements, alors que l’inflation sous-jacente, celle qui ne tient pas compte des prix fluctuants de l’alimentation et de l’énergie, a baissé à 4,7% sur un an, contre 4,8% en rythme annuel un mois plus tôt.

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