USA: la confiance des consommateurs s’améliore en juillet, mais moins que prévu

AWP

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L’indice de l’Université du Michigan grimpe de 11% par rapport à juin, et de 39% par rapport à juillet 2022, pour s’établir à 71,6 points.

La confiance des consommateurs aux Etats-Unis a grimpé en juillet, pour le deuxième mois d’affilée, grâce au ralentissement de l’inflation et à un marché du travail qui reste solide, selon l’estimation finale de l’Université du Michigan publiée vendredi.

L’indice mesurant cette confiance a augmenté de 11% par rapport à juin, et de 39% par rapport à juillet 2022, pour s’établir à 71,6 points. C’est un peu moins cependant qu’anticipé lors de l’estimation préliminaire publiée au milieu du mois, qui avait grimpé à 72,6 points.

C’est également moins qu’attendu par les analystes, qui tablaient aussi sur 72,6 points, selon le consensus de Briefing.com.

«La forte hausse du sentiment [de confiance] est largement attribuable au ralentissement continu de l’inflation couplé à la stabilité du marché du travail», a estimé Joanna Hsu, directrice de l’enquête, citée dans le communiqué.

«Cependant, la confiance des consommateurs à faible revenu a chuté. Ce groupe anticipe une aggravation de l’inflation et de leurs perspectives de revenus au cours de l’année à venir, soulignant l’hétérogénéité des opinions au sein de la population», a-t-elle ajouté.

Dans le détail, l’indice mesurant la perception des conditions actuelles bondit de 11%, à 76,6 points, une hausse sensiblement identique à celle de l’indice mesurant les anticipations pour les mois à venir, qui grimpe de 11,1%, à 68,3 points.

L’inflation a fortement ralenti en juin aux États-Unis, à 3,0% sur un an, selon les indices CPI et PCE. Cela reste supérieur cependant aux 2% que vise la banque centrale américaine (Fed) qui, pour la faire baisser, provoque un ralentissement volontaire de l’activité économique en relevant ses taux.

Faire ralentir l’inflation passe également, selon elle, par des hausses de salaires moins fortes que celles des deux dernières années, qui avaient été tirées par une pénurie de main d’oeuvre.

Le chômage , néanmoins, reste toujours très bas, à 3,6% en juin.

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