Les primes maladie pèsent toujours plus sur le revenu des ménages

AWP

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Les cotisations de base ont augmenté de 5,4% alors que celles des assurances complémentaires ont baissé de 0,6%.

L’augmentation des primes d’assurance maladie pèse toujours plus sur le budget des ménages suisses. Elle a fait reculer le revenu disponible moyen de 0,4% entre 2022 et 2023, indique mardi l’Office fédéral de la statistique (OFS).

L’indice des primes d’assurance maladie (IPAM) publié par l’OFS a augmenté de 3,9% en 2023 pour atteindre 202,0 points (base 1999 = 100). Les primes de l’assurance maladie de base ont augmenté de 5,4% alors que celles des assurances complémentaires ont baissé de 0,6%.

Les augmentations de primes grèvent le budget des ménages privés, tout comme celles des impôts ou d’autres cotisations d’assurance, écrit l’OFS.

Pour l’Union syndicale suisse (USS), ces chiffres confirment la «hausse inexorable» des primes et leur poids pour les ménages. La charge des primes «n’est plus supportable» pour les bas et moyens revenus.

Dans de nombreuses branches, la hausse des loyers, des primes et des prix annule l’effet des augmentations salariales obtenues. La situation est particulièrement critique pour les retraités, qui ont toujours moins pour vivre, déplore l’USS. Et «ce sera hélas encore pire en 2024», avec la hausse des primes annoncée.

Pour la faîtière syndicale, «les cantons ont encore aggravé les choses»: dans presque tous les cantons (24 sur 26), le budget consacré aux subsides est en baisse en termes réels (c’est-à-dire corrigé de la hausse de la population et du montant des primes). Et certains vont même procéder à des coupes du montant nominal alloué.

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