Le dollar ne profite pas d’un indicateur d’inflation plus élevé que prévu

AWP

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Vers 21h50, le billet vert ne grignotait que 0,21% face à la monnaie unique, à 1,0533 dollar pour un euro. Il cédait même du terrain face au yen et à la livre sterling.

Le dollar n’a réagi que modestement vendredi à la publication d’un indicateur d’inflation américain plus élevé que prévu, qui ne remet pas en cause, du point de vue des cambistes, la politique monétaire américaine.

Vers 20H50 GMT, le billet vert ne grignotait que 0,21% face à la monnaie unique, à 1,0533 dollar pour un euro. Il cédait même du terrain face au yen et à la livre sterling.

L’indice des prix à la production PPI est ressorti en hausse de 0,3% en novembre sur un mois, soit plus que les 0,2% attendus par les économistes.

Sur un an, le rythme atteint 7,4%, soit plus que les 7,2% annoncés par les analystes, mais moins que les 8,1% enregistrés en octobre.

«Cette surprise à la hausse n’était pas assez marquée pour modifier les prévisions» quant à la décision qu’annoncera, mercredi, la banque centrale américaine (Fed) relative à son taux directeur, attendu en hausse d’un demi-point, a commenté Will Compernolle, de FHN Financial, dans une note.

Quant à l’enquête sur le moral des consommateurs, publiée par l’université du Michigan, les investisseurs en ont surtout retenu que les anticipations d’inflation à court terme étaient ressorties au plus bas depuis 15 mois, à 4,6% par an, ce qui témoigne d’une décélération de la hausse de prix.

Les cambistes étaient déjà tournés vers l’indice des prix à la consommation CPI, attendu mardi, et la décision de la Fed, mercredi.

Pour Ivan Asensio, de Silicon Valley Bank (SVB), le manque de réaction du marché s’inscrit dans une séquence qui a démarré après la correction de début novembre, durant laquelle le dollar est repassé, nettement, en dessous de l’euro.

Beaucoup de ce qui ressort des indicateurs macroéconomiques depuis plusieurs semaines «a déjà été intégré par le marché», selon lui.

Pour l’analyste, la stabilisation observée depuis plusieurs semaines est aussi le résultat de l’intervention de plusieurs banques centrales sur le marché des changes, notamment de la Banque du Japon.

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