Le dollar encore en hausse, bien positionné avant les banques centrales

AWP

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Vers 21h45, le billet vert gagnait 0,13% sur la monnaie unique, à 1,1050 dollar pour un euro. Il progressait aussi face au réal brésilien ou au dollar canadien.

Le dollar grignotait encore un peu de terrain mardi, recherché sur la foi de la santé de l’économie américaine, avant une série de décisions monétaires de banques centrales de mercredi à vendredi.

Vers 19H45 GMT, le billet vert gagnait 0,13% sur la monnaie unique, à 1,1050 dollar pour un euro. Il progressait aussi face au réal brésilien ou au dollar canadien.

La livraison du jour en indicateurs a, de nouveau, illustré l’écart entre la trajectoire économique de l’Europe et celle des Etats-Unis, renforçant l’élan du «greenback», l’un des surnoms du dollar.

En Allemagne, le baromètre IFO, qui mesure le moral des entrepreneurs, a enregistré, en juillet, son troisième repli consécutif, à 87,3 points, en-deçà des attentes des économistes, qui tablaient sur 88 points.

Dans le même temps, l’indice de confiance des consommateurs américains est, lui, ressorti au-dessus des prévisions, également en juillet, à 117,0 points, soit son plus haut niveau depuis juillet 2021.

A une écrasante majorité, les opérateurs s’attendent à une nouvelle hausse du taux directeur de la banque centrale américaine (Fed), mercredi.

Matthew Weller, de Forex.com, voit le président de la Réserve Fédérale, Jerome Powell, «laisser la porte ouverte à un autre relèvement, en septembre ou novembre».

«Si c’est le cas, qu’il maintient une certaine ambiguïté, le dollar devrait poursuivre sur sa lancée», prévoit l’analyste.

«Le doute persiste sur le fait de savoir si la Fed va abandonner officiellement son orientation au resserrement, dans la mesure où l’inflation», même en phase de décélération, «demeure élevée», considère, dans une note, Joe Manimbo, de Convera.

Parallèlement, «il y a un risque que la BCE (Banque centrale européenne) acte le fait que l’économie (de la zone euro) a montré des manifestations d’un net ralentissement et signale que sa politique monétaire peut évoluer», anticipe Matthew Weller.

«Et c’est quelque chose que le marché n’a pas encore intégré» dans les cours et qui pourrait pénaliser encore davantage le dollar, selon l’analyste.

Ailleurs sur le marché des changes, les devises des grands partenaires commerciaux de la Chine, tels le dollar australien ou le won sud-coréen, paradaient après les déclarations du bureau politique du Parti communiste chinois, promettant des mesures de relance.

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