Modeste hausse du pétrole après une nouvelle baisse des stocks US

AWP

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Le WTI finit sur une avancée de 0,32% à 39,93 dollars et le Brent termine sur un gain de 0,12% à 41,77 dollars.

Les prix du pétrole ont modéré leur progression mercredi après une petite envolée en séance, à la suite du rapport sur les stocks de brut américain, en baisse pour la deuxième semaine d’affilée.

Le baril américain de WTI pour novembre a avancé de 0,32% par rapport à la clôture de mardi, à 39,93 dollars.

Celui de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a grappillé 0,12% à 41,77 dollars contre 41,72 dollars mardi.

La veille, les deux cours de référence avaient respectivement gagné 0,74% et 0,67%.

Les cours avaient d’abord réagi très favorablement à la publication en matinée d’un rapport hebdomadaire américain qui a vu une baisse des stocks de brut, d’essence et de fioul américains. Le baril de WTI a grimpé de plus de 1% mais l’envolée a été de courte durée.

«Les investisseurs ne voient pas dans ce rapport assez d’éléments pour doper les cours, ça ne fait que réaffirmer ce que l’on sait», a affirmé Andrew Lebow de Commodity Research Group.

Selon le rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), les réserves de brut dans le pays ont reculé de 1,6 million de barils (MB) pour s’établir à 494,4 MB au 18 septembre.

Les préoccupations du marché demeurent centrées sur le retour en production de la Libye. «Cela a le potentiel de faire évoluer les cours vers une tendance baissière», a ajouté Andrew Lebow.

La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé le week-end dernier la reprise de la production et des exportations d’or noir sur les sites qu’elle a qualifiés de «sûrs», au lendemain de l’annonce par l’homme fort de l’est de ce pays, Khalifa Haftar, de la levée d’un blocus de huit mois imposé par ses forces.

La société «a indiqué que la production devrait passer à 260.000 barils par jour la semaine prochaine, ce qui est loin des 1,2 million produits avant le blocus», a relevé Stephen Brennock, analyste de PVM, mais ce volume «ajoute cependant une pression sur le marché», ont complété les analystes de JBC.

De plus, le pays membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n’est pas soumis aux coupes de production auxquelles s’astreignent la grande majorité et les signataires de l’accord Opep+.

Le retour des sanctions de l’ONU contre l’Iran, proclamé par les Etats-Unis, n’avait guère d’effet sur le marché. «Ce n’est pas une nouvelle qui fait bouger les marchés», a affirmé Andrew Lebow. «On s’y attendait. La production pétrolière iranienne a été à peu près stable, sous les 2 millions de barils par jour», a-t-il ajouté.

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