Le pétrole encore poussé par les prévisions d’important déficit d’offre

AWP

1 minute de lecture

Vers 10h55, le Brent prend 0,73% à 92,55 dollars et le WTI gagne 0,76% à 89,19 dollars.

Les cours du pétrole poursuivaient leur hausse, malgré le gonflement des stocks de brut aux Etats-Unis, le marché se focalisant sur les prévisions de l’AIE comme de l’Opep d’un important déficit de l’offre mondiale dès la fin de l’année.

Vers 08H55 GMT (10H55 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,73% à 92,55 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en octobre, gagnait 0,76% à 89,19 dollars.

Les deux références du brut évoluent toujours près de leur plus haut niveau en dix mois.

«Le marché du pétrole semble résolument tendu pour les deux ou trois prochains trimestres, les contraintes d’approvisionnement persistant dans un contexte de forte demande», commentent les analystes d’ANZ.

La veille, les cours s’étaient à peine repliés après la publication des chiffres de l’agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur les stocks commerciaux de pétrole brut aux Etats-Unis, pourtant en hausse après des semaines de fortes baisse.

Le rapport hebdomadaire de l’agence a montré que les stocks commerciaux de pétrole brut avaient gonflé de 4 millions de barils la semaine dernière, soit bien davantage que les 2,5 millions attendus par les analystes, selon un consensus établi par l’agence Bloomberg.

«Le fait que ce rapport véritablement baissier sur les stocks n’ait suscité qu’une brève tentation de vendre témoigne (...) de la mentalité du marché», souligne Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une «importante pénurie de l’offre» de pétrole au quatrième trimestre 2023, selon son rapport mensuel publié mercredi.

La prolongation des coupes de 1,3 million de barils par jour de la production et des exportations de l’Arabie saoudite et de la Russie jusqu’à la fin de l’année «intervient à un moment où l’équilibre pétrolier mondial est tendu, où les stocks diminuent et où les raffineurs éprouvent des difficultés à satisfaire une demande accrue», insiste Tamas Varga.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait quant à elle estimé qu’au quatrième trimestre, la demande pourrait dépasser l’offre de brut de 3,3 millions de barils, ce qui serait une première depuis 16 ans, dans son rapport mensuel publié mardi.

A lire aussi...