Frets maritimes: les frets secs reculent, les pétroliers remontent

AWP

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Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), a fini vendredi dernier à 1’490 points, contre 1’579 points une semaine auparavant.

Les prix des transports de matières premières sèches ont baissé la semaine dernière avec une demande brésilienne en recul, tandis que les taux des pétroliers de produits distillés ont grimpé dans un marché s’inquiétant des sanctions contre l’Iran.

Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.) a fini vendredi à 1’490 points, contre 1’579 points une semaine auparavant.

Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires «Capesize», forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 2’411 points contre 2’732 points une semaine auparavant.

«Les taux reculent depuis quelques semaines alors que le nombre de cargaisons n’est pas suffisant au Brésil pour un nombre de navires disponibles en hausse», ont expliqué les analystes du courtier Banchero Costa.

«La demande de minerai de fer faiblit en Chine», ont complété les analystes de BOCOM International.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie «Panamax» a terminé en baisse vendredi à 1’528 points, contre 1’571 points une semaine auparavant.

Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fioul de chauffage, etc.), a terminé à 532 points vendredi, contre 501 points sept jours auparavant.

L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fioul lourd, a fini vendredi à 785 points contre 786 points la semaine précédente.

Du côté des pétroliers, les acteurs du marché cherchent également à prévoir l’effet qu’auront les sanctions américaines contre l’Iran, qui devraient atténuer le flux de pétrole sortant du troisième plus grand producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Selon Conor Stone, analyste chez le courtier McQuilling, «l’effet sur l’offre (de tankers) devrait être le plus conséquent», puisque le pays pourrait décider de stocker une partie de sa production dans des navires maintenus à port, comme il l’avait fait durant la précédente période de sanctions.

«Ils avaient rempli leurs capacités de stockage sur terre, donc ils ont dû se tourner vers la mer», a-t-il rappelé.

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