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Pour le secteur financier, l’escalade récente autour des droits de douane n’a toutefois pas entraîné de crise du crédit, ni un resserrement des liquidités, observe Marcel Rohner, président de l’ASB.

Le secteur financier suisse a contribué à hauteur de 74 milliards de francs à l'économie nationale en 2024, soit 9% du PIB.

Selon Remo Kübler, expert à l’ASB, la version finale des règles de Bâle III a tendance à favoriser les investisseurs institutionnels sans apport de capitaux extérieurs.

«La Suisse connaît une évolution conjoncturelle modérée, mais le bas niveau des taux d’intérêt devrait avoir un impact négatif sur le résultat consolidé», explique Martin Hess, responsable politique économique.

Une large vague réglementaire déferlant sur toutes les banques n’est pas la solution appropriée. Le point sur la session en avant-première.

«Il faut à présent une réglementation intelligente, axée sur une gestion responsable, une surveillance efficace et un approvisionnement fiable en liquidités», déclare le CEO de l’ASB Roman Studer.

Si la résilience du secteur est incontestable, des défis persistent. En particulier, la régulation financière représente l’un des plus grands risques pour les résultats consolidés des banques suisses.

L’accent doit être mis sur le renforcement de la lutte contre le blanchiment d’argent et une collaboration encore plus étroitement avec le Royaume-Uni dans le domaine des services financiers.

Marcel Rohner, Président de l’ASB, a rappelé qu’au siècle dernier, la Suisse avait réussi à devenir une place financière internationale de premier plan en dépit de deux guerres mondiales, de la guerre froide et d’autres incertitudes sur la scène politique mondiale.

Le président de la faîtière, Marcel Rohner, a mis en garde, après la crise de Credit Suisse, contre toute velléité de réglementation «disproportionnée» de la place financière, au risque d’affaiblir cette dernière.