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«Le choix de Revolut d’implanter son second siège européen à Paris est une excellente nouvelle», a commenté le ministre de l’Economie Eric Lombard.

«Un Suisse sur six âgé de 20 à 64 ans utilise désormais Revolut», indique un communiqué soulignant son statut de première solution bancaire numérique en Suisse.

La fintech britannique estime que «le partenariat autour du partage de données récemment annoncé avec les banques et institutions financières britanniques est loin de répondre aux besoins de la lutte contre la fraude à l’échelle mondiale».

«Revolut entre désormais dans la phase de +mobilisation+, parfois appelée +autorisation avec restrictions+, une étape courante pour de nombreuses nouvelles banques au Royaume-Uni», a indiqué la fintech.

La fintech a profité d’un nombre de clients en forte hausse: 12 millions recrutés l’an dernier, pour un total de 38 millions à fin décembre dernier, et 45 millions au dernier pointage de juin.

Après une perte de près de 224 millions de livres en 2020, la fintech britannique obtient un profit net de 26,3 millions en 2021.

Intitulée «Stays», cette plateforme est déjà proposée aux clients britanniques depuis juillet, et aux Irlandais depuis la mi-août.

En pesant désormais 33 milliards de dollars de valorisation, le groupe est d’une taille comparable à des poids lourds installés depuis longtemps dans le paysage bancaire au Royaume-Uni.

La banque en ligne, dirigée par Nikolay Storonsky, dit avoir réalisé une augmentation de capital de 500 millions de dollars auprès du fonds américain TCV et de plusieurs actionnaires historiques.

Son arrivée illustre la volonté de la banque en ligne basée à Londres et dirigée par Nikolay Storonsky (photo) d’étoffer son équipe de direction en faisant appel à des profils expérimentés de la finance.