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La hausse des prix à la consommation a gagné 0,5 point de pourcentage par rapport en novembre, a indiqué l’institut de statistique Destatis, confirmant des chiffres dévoilés début janvier.

Ce recul attendu du PIB de la première économie européenne succède à une croissance de 1,8% en 2022, selon des données corrigées des variables de prix.

Après deux trimestres de croissance, le PIB a reculé de 0,7% entre juillet et septembre comparé au deuxième trimestre, contre -0,5% lors d’une première estimation mi-novembre.

La première estimation avait fait état d’une progression du PIB de 4,9%, soit un doublement par rapport au trimestre précédent. Cette révision dépasse les attentes, les analystes tablaient sur 5,0%.

Une analyse permettra de mieux éclairer le gouvernement sur les décisions de politique intérieure ou extérieure.

Le PIB de l'OCDE au T3 2023 a dépassé de 6,0% son niveau d'avant la pandémie (T4 2019). La Tchéquie est le seul pays de l'OCDE qui n'a pas encore atteint son niveau prépandémique.

La progression du PIB se limiterait à 0,6% en 2023 (-0,2 point) et 1,2% en 2024 (-0,1 point), selon la Commission européenne.

Le PIB des 20 pays partageant la monnaie unique a reculé de 0,1% entre juillet et septembre en glissement trimestriel, alors que les analystes tablaient sur une simple stagnation.

Le PIB fléchit de 0,1% par rapport au trimestre précédent, alors que les analystes tablaient sur une contraction de 0,2%. L’inflation continue elle aussi de ralentir.

Si la croissance démographique, liée notamment à l’immigration, a permis de répondre à la demande, le marché du recrutement pourrait se tendre durablement avec le départ à la retraite des baby-boomers.