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«L’offre de Liontrust n’est certainement pas équitable et pas la seule fournissant une solution viable à GAM», a insisté le représentant des actionnaires récalcitrants Albert Saporta.

Alors que la masse sous gestion (AuM) est restée «relativement stable», la perte opérationnelle s’est encore creusée par rapport aux six premiers mois de 2022.

«Il ne reste plus qu’une minute avant minuit pour l’avenir de GAM», écrit vendredi le CEO du groupe britannique John Ions dans une lettre ouverte.

Actionnaire depuis 2011, Silchester International Investors s’est aligné sur les décisions de la direction de GAM, considérant que la transaction était dans l’intérêt de ses clients.

Newgame, entité contrôlée par le magnat des télécommunications Xavier Niel, et son allié le gestionnaire de patrimoine Bruellan, proposent un nouveau «scénario d’investissement».

Le feu vert des détenteurs de parts permettra à la société londonienne d’émettre de nouvelles actions nécessaires à l’opération d’acquisition du groupe helvétique en difficultés.

Le transfert sans contrepartie d’une unité gérant 51,8 milliards d’actifs à fin 2022 et ayant généré des revenus bruts de 254 millions pour un bénéfice net de 25,2 millions l’an dernier représenterait un «gaspillage pur et simple», dénonce Rock Investissement.

Sur fond de l’opposition de Newgame et Bruellan à l’offre de reprise par Liontrust, le gestionnaire d’actifs annonce une perte nette trimestrielle amplifiée, à l’aune des normes IFRS.

Les demandes des contestataires, revendiquant 9,4% du capital-actions de GAM, «n’apportent aucune certitude» aux actionnaires du groupe, estime le gestionnaire d’actifs zurichois.

Les documents d'offre soulèvent des questions sur les circonstances qui ont conduit le conseil d'administration de GAM à recommander une offre «low-ball» entièrement en actions.