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Le nouveau pic des taux d’intérêts des emprunts d’Etat depuis la crise de 2008 pourrait contraindre le gouvernement travailliste à ajuster ses ambitions budgétaires.

Le président de la Chambre des représentants est pris en étau entre les démocrates qui veulent revenir à l’accord négocié et entre certains élus conservateurs qui refusent tout texte qui ne comprendrait pas de coupe budgétaire pour compenser les nouvelles aides.

Le rebondissement sur l’accord budgétaire a pris de court les élus et donné un aperçu d’une présidence Trump 2.0 avant même la prise de fonctions du républicain le 20 janvier.

L’armée recevra davantage de moyens, une somme compensée notamment par des coupes dans la coopération internationale et le personnel.

«Nous devrions adopter un texte de dépense épuré qui ne donne pas (...) aux démocrates tout ce qu’ils veulent», ont argué le président élu et son futur vice-président J.D. Vance.

Le principal désaccord porte sur la coopération internationale. Après plusieurs allers-retours, le Conseil des Etats a avalisé mardi une coupe de 98 millions, contre 125 millions proposés la veille par le National.

Le National propose désormais une coupe de 125 millions de francs par rapport à la version du Conseil fédéral.

Les élus ont jusqu’au 20 décembre pour adopter une mesure de financement - même temporaire - des services publics fédéraux, sans quoi les Etats-Unis connaîtraient un nouveau «shutdown».

Le National a accepté jeudi de lever le frein aux dépenses pour 9,31 milliards pour la coopération au développement.

A la place de sa coupe initiale de 250 millions dans la coopération internationale, il a désormais validé une baisse de 170 millions. Le Conseil des Etats veut couper 30 millions.