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Les récifs de septembre et d’octobre étant passés, on se prend à anticiper une fin d’année sans écueil.

Après un mois d’août historique avec des baisses de taux significatives, une certaine dose de rationalité est revenue.

Après un été animé et la poursuite de la détérioration des indicateurs, la prudence est de mise pour l’automne. Retour au calme pas avant début 2020.

L’Europe et le Japon tentent de suivre, alors que les marchés émergents s’essoufflent.

La dépendance à la générosité des banques centrales est un véritable piège duquel les grands argentiers ont de la peine à sortir.

Aussi longtemps que les perspectives de croissance ne se stabilisent pas, il est préférable de garder des munitions pour reprendre du risque le moment venu.

Rien n’a entamé la bonne humeur en avril. Les marchés sont comme anesthésiés par le chloroforme des politiques monétaires accommodantes.

La sélectivité a repris le dessus: les marchés qui présentent les meilleures caractéristiques de visibilité, stabilité et qualité tirent mieux leur épingle du jeu.

Les risques économiques liés à la «dureté excessive» du resserrement ont fortement diminué.

Les principaux foyers de tension s’apaisent, temporairement du moins. Mais la conjoncture mondiale continue de s’affaiblir.