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Pékin a dévoilé cette semaine une série de mesures destinées à relancer son économie en difficulté, dont des réductions de taux d’intérêt et des prêts immobiliers moins chers.

Ajustés de certaines opérations strictement financières, les prêts aux ménages et entreprises ont progressé de 1,6% sur un an, soit la hausse la plus élevée depuis juillet 2023.

L’indice UBS-CFA a chuté de -3,4 points en août à -8,8 points en septembre. Il s’agit de la quatrième baisse mensuelle consécutive et du niveau le plus bas depuis janvier 2024.

Le taux pour les prêts à moyen terme aux établissements financiers a été abaissé de 2,3% à 2%, a annoncé la Banque centrale. Très suivi par les marchés, ce taux est désormais à son plus bas historique.

«A part une ou deux années de crise exceptionnelle ces 50 dernières années, on a un des pires déficits de notre histoire», a prévenu mardi le nouveau ministre de l’Economie, Antoine Armand, sur «France Inter».

Pékin va «réduire le ratio de réserve obligatoire (RRR) et le taux d’intérêt directeur, et faire baisser le taux d’intérêt de référence du marché», a déclaré Pan Gongsheng, chef de la Banque centrale.

L’activité a reculé en septembre dans les deux principales économies de la zone euro, la France et l’Allemagne.

La Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) prend acte du refus par le peuple genevois de la réforme de l’imposition de l’outil de travail et du rejet par les Confédérés de la réforme de la LPP.

Pour cette année, l’inflation est ainsi attendue à 1,2%, contre 1,4% lors du dernier pointage du mois de juin.

D’après l’institut national de la statistique du pays, la hausse du PIB a été plus forte qu’annoncé en 2022 (6,2% au lieu de 5,8%) et en 2021 (6,7% au lieu de 6,4%).