Le pétrole poussé par un optimisme sur les marchés

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Peu après midi, le Brent affiche un gain de 1,00% à 61,73 dollars et le WTI une montée de 1,19% à 58,76 dollars.

Les cours du pétrole sont en hausse jeudi et profitent de l’espoir d’une détente de la guerre commerciale qui plombe les perspectives économiques, insufflé par l’annonce de Donald Trump qu’un accord avec le Royaume-Uni serait dévoilé dans la journée.

Le locataire de la Maison Blanche doit s’exprimer à 14H00 GMT dans le Bureau ovale.

Cet accord, dont les contours restent inconnus, est perçu par le marché comme un premier signe de détente dans la guerre commerciale menée par Donald Trump, qui a plombé les cours de l’or noir depuis son retour à la Maison Blanche.

La demande de pétrole est en effet très sensible à l’activité économique des grands pays consommateurs de pétrole, ce qui explique que des perspectives plus ternes fassent chuter les cours, et à l’inverse qu’une anticipation d’amélioration les fassent remonter.

Vers 10H05 GMT (12H05 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, prenait 1,00% à 61,73 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juin, gagnait 1,19% à 58,76 dollars.

Pékin et Washington, qui s’imposent respectivement des droits de douane très importants, doivent par ailleurs se rencontrer ce week-end pour jeter les bases de négociations commerciales.

«Bien qu’il s’agisse indéniablement d’un pas dans la bonne direction, on ne s’attend pas à des résultats immédiats», tempère Tamas Varga, analyste chez PVM.

Les prix de l’or noir demeurent ainsi particulièrement bas, lestés également par une offre plus abondante qu’initialement prévue de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), mais une résistance semble se constituer autour des 60 dollars le baril.

En dessous de ce seuil, la rentabilité de la croissance de la production pétrolière est mise à mal dans de nombreux pays.

Plusieurs producteurs de pétrole de schiste aux Etats-Unis ont déjà annoncé «des réductions de dépenses dans le Permien», situé entre le Texas et le Nouveau-Mexique, à cause de l’effondrement récent des prix, expliquent les analystes de DNB.

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