L'énergie hydraulique devrait pouvoir bénéficier de prêts sans intérêt ou de prêts à taux réduit pour faire face à la baisse des prix de l'électricité. Une commission des Etats a donné suite à l'unanimité à un projet en ce sens. Elle a en revanche rejeté une initiative du canton de Genève visant à taxer l'électricité non renouvelable.

La commission de l'énergie du Conseil des Etats a décidé, à l'unanimité, de donner suite à l'initiative parlementaire d'Albert Rösti (UDC/BE) qui charge le Conseil fédéral de garantir le maintien des capacités de production des centrales hydrauliques par des mesures limitées dans le temps. Celles-ci pourraient comprendre, outre les prêts fédéraux sans intérêt ou à taux réduit, un modèle de marché tel que le modèle de quotas.

Par contre, la commission recommande, par 8 voix contre 4, de ne pas donner suite à l'initiative du canton de Genève pour l'introduction d'une taxe sur l'électricité non renouvelable. Le produit de cette taxe serait investi dans les énergies renouvelables et dans des mesures pour économiser l'énergie.

La commission estime que ce projet est incompatible avec le droit international. Le Conseil national a déjà rejeté cette proposition.