Le projet de loi crée les conditions requises pour accompagner la transition des énergies fossiles vers les énergies sobres en carbone. L’ASB plaide en faveur du «oui» au référendum.
La nouvelle loi sur le CO2 contribue grandement à ce que les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat puissent être atteints. Elle crée des conditions-cadres fiables et soutient efficacement la transition vers une économie plus durable. L’Association suisse des banquiers (ASB) plaide donc en faveur du «oui» au référendum.
Le projet de loi sur le CO2, soutenu par le Conseil fédéral et le Parlement, fait l’objet d’un référendum. La Suisse se prononcera dans les urnes cette année. L’ASB a préconisé en novembre 2020 de voter «oui» à la loi révisée sur le CO2 et elle est membre du comité Economie suisse pour la loi sur le CO2. Cette loi est en effet un levier important pour pouvoir atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, lequel oblige la Suisse à réduire progressivement ses émissions de gaz à effet de serre. Elle crée les conditions requises pour accompagner la transition des énergies fossiles vers les énergies sobres en carbone. Un «non» signifierait pour la Suisse un pas en arrière en matière de protection du climat.
La nouvelle loi sur le CO2 mise sur des conditions-cadres libérales et s’appuie sur des instruments et des incitations qui ont fait leurs preuves. En augmentant par exemple la taxe incitative sur le CO2, elle fait prévaloir le principe du pollueur payeur pour l’imputation des coûts du changement climatique. Elle rend les alternatives protectrices du climat plus attrayantes. Enfin, elle instaure le cadre nécessaire pour faciliter et encourager les investissements dans des projets durables.
La loi sur le CO2 oblige la Finma et la BNS à contrôler régulièrement les risques financiers liés au climat. Elle s’inscrit ainsi dans la droite ligne de la démarche déjà adoptée en faveur d’une transparence en matière de risques financiers liés au climat. L’ASB soutient cette approche et salue les travaux en cours en la matière.
Les chiffres récents donnés par Swiss Sustainable Finance dans son étude de marché le montrent clairement: les produits financiers durables affichent une croissance substantielle sur le marché suisse. A l’heure actuelle, les fonds investis durablement s’élèvent à quelque 1'163 milliards de francs, soit environ un tiers des actifs sous gestion dans notre pays et +62% par rapport à l’année dernière. La finance durable recèle un potentiel considérable pour la place financière suisse – et l’ASB a pour ambition de faire de la Suisse un hub international de premier plan en matière de finance durable.