Les nouveaux accords d’emprunt s’ajoutent aux ressources financières ordinaires du FMI, qui proviennent des quotes-parts des pays membres
La Suisse augmente à 15 milliards de francs sa participation aux nouveaux accords d’emprunts du Fonds monétaire international (FMI). Le Conseil fédéral a adopté mercredi son message sur la réforme de ces emprunts.
Les membres du FMI s’étaient prononcés en 2019 pour un doublement des ressources des nouveaux accords d’emprunt. Ces dernières doivent passer de 250 à 500 milliards de francs.
Dans la foulée, la Suisse doit augmenter sa participation. Celle-ci est assurée par la Banque nationale suisse (BNS) sous la forme d’une ligne de crédit. Les prêts que la BNS octroie au FMI sont fournis sans garantie de la Confédération.
Les nouveaux accords d’emprunt s’ajoutent aux ressources financières ordinaires du FMI, qui proviennent des quotes-parts des pays membres. Ils constituent un filet de sécurité financière en cas de crises menaçant le système monétaire et financier international.
Ces instruments ne peuvent être utilisés que si les ressources financières ordinaires du FMI ne suffisent pas. Créés en 1998 dans le sillage de la crise asiatique, ils sont régulièrement prorogés. Quarante pays contractants ou leurs banques centrales mettent des devises à la disposition du FMI.