Selon le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), les «relations bilatérales et transfrontalières étroites» et la politique européenne de la Suisse feront partie des sujets de discussion.
Ignazio Cassis rencontre jeudi à Berlin son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, le chancelier Olaf Scholz et la cheffe de la diplomatie Annalena Baerbock. Lors de cette première visite en Allemagne, il sera aussi question des relations Suisse-UE.
Selon le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), les «relations bilatérales et transfrontalières étroites» et la politique européenne de la Suisse feront partie des sujets de discussion.
Si l'heure de la rencontre du président de la Confédération avec Frank-Walter Steinmeier, à 15h00 dans sa résidence officielle du château de Bellevue, est fixée, ce n'est pas le cas pour les rendez-vous avec Olaf Scholz et Annalena Baerbock. M. Cassis prévoit toutefois de s'adresser aux médias à 18h30 à l'ambassade de Suisse à Berlin.
En politique étrangère, le Conseil fédéral est sous pression pour expliquer la rupture des négociations de mai dernier sur un accord-cadre avec l'UE. Sur le plan intérieur, la pression augmente pour que Berne présente enfin un plan sur les futures relations avec Bruxelles.
Jusqu'ici, en comparaison européenne, l'Allemagne a prêté une oreille attentive aux sensibilités suisses vis-à-vis de l'UE. Tout comme l'Autriche, où Ignazio Cassis a effectué sa première visite présidentielle, comme le veut la tradition.
Le Land allemand du Bade-Wurtemberg, limitrophe de la Suisse, s'est en particulier toujours engagé en faveur d'une relation étroite avec la Confédération helvétique.
Et un jour avant la rencontre au sommet de M. Cassis à Berlin, la Fédération de l'industrie allemande a demandé la «reprise rapide de discussions constructives» entre l'UE et la Suisse. Au vu des tensions géopolitiques, un conflit prolongé avec la Suisse est superflu, a fait valoir la fédération.