Historiquement, l’investissement et l’action caritative étaient deux activités distinctes. Souvent gérés de manière relativement, voire totalement indépendante, les investissements visaient exclusivement le rendement financier, tandis que les actions caritatives recherchaient un impact social ou environnemental.

De nos jours, l’investissement et le capital philanthropique sont toujours plus en ligne, investisseurs et philanthropes cherchant des opportunités de travailler ensemble à bâtir un avenir plus durable.

L’impact de l’humanité sur l’environnement est considérable: nous sommes «incontestablement responsables» du changement climatique, de la perte de biodiversité, de l’acidification des océans et de bien d’autres choses encore. Aujourd’hui, les répercussions de ce phénomène sont de plus en plus visibles, avec des températures record, des sécheresses prolongées, des incendies de forêt généralisés et une pandémie mondiale.

Il y a encore quelques années, les détenteurs d’actifs qui souhaitaient contribuer à la résolution de ces problèmes restaient à l’écart de la philanthropie, victime de l’ancienne croyance selon laquelle «faire le bien» était synonyme de performance en berne.

Or, les chiffres prouvent le contraire: les investissements qui intègrent les considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) surpassent leurs homologues sur le long terme. Non seulement l’investissement ESG offre une protection contre le risque baissier, notamment en cas de crise économique ou sociale, mais les initiatives de durabilité génèrent de meilleures performances financières grâce, entre autres, à une meilleure gestion des risques et à une innovation accrue.

La cloison virtuelle entre philanthropie et investissement d’impact s’érode à mesure que les avantages de la collaboration révèlent un ensemble complet d’outils permettant d’assurer un avenir meilleur à tous.