Pourquoi nous restons sous-pondérés en obligations

Jean Boivin & Wei Li & Scott Thiel & Vivek Paul, BlackRock

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La Banque centrale européenne mettra probablement l'accent sur la nécessité de voir dans quelle mesure la hausse des prix de l'énergie nuira à l'activité, estimant qu'il lui resterait alors moins à faire pour normaliser sa politique.

  • Nous considérons les obligations d'État des marchés développés (DM) comme inefficaces pour diversifier les portefeuilles, et dans cet environnement inflationniste, nous privilégions les obligations tenant en compte l’inflation.
  • Les prix de l'énergie ont bondi en raison de nouveaux problèmes d'approvisionnement. Les actions ont chuté, l'Europe étant plus durement touchée que les États-Unis. Les rendements obligataires ont diminué en raison d’une moindre attente de hausse des taux.
  • La Banque centrale européenne mettra probablement l'accent sur la nécessité de voir dans quelle mesure la hausse des prix de l'énergie nuira à l'activité, estimant qu'il lui resterait alors moins à faire pour normaliser sa politique.

Les obligations d'État ont montré certaines propriétés traditionnelles de diversification depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le mois dernier. Pourtant, nos travaux montrent que les obligations d'État offrent historiquement moins d’opportunités de diversification pendant les périodes d'inflation tirées par l'offre, comme c’est actuellement le cas. Cette tendance est exacerbée par le conflit. Nous restons stratégiquement et tactiquement sous-pondérés sur les obligations d'État nominales du DM et recherchons une diversification dans les obligations d'État qui prennent en compte l'inflation, et dans les obligations chinoises (CGB).

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