Opportunités d'investissement de Julius Baer

Christian Gattiker, Julius Baer

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Dans cette édition, nous explorons l'impact de la hausse des taux obligataires sur les marchés boursiers.

Les investisseurs chevronnés savent que, sur un marché haussier, la période qui suit une correction est plus intéressante que la correction elle-même. Quiconque sort renforcé d’une correction peut en effet être considéré comme un leader. Or, à mesure que les marchés haussiers arrivent à maturation, les leaders se font toujours plus rares.

Il n’est pas encore question de pénurie de leaders suite à la correction du marché des actions au premier trimestre 2018. À plus long terme, la reprise reste en effet généralisée et la plupart des actions affichent toujours des tendances positives. Pour l’instant, il s’agit plutôt de s’intéresser au leadership entre les différents secteurs. Il est en effet frappant de constater que les titres les plus vigoureux immédiatement après le dernier revers appartiennent aux secteurs de la technologie et de la finance aux États-Unis. Si les titres financiers se portent aussi bien ailleurs dans le monde, la vigueur de la technologie est fortement concentrée aux États-Unis. Seule la Chine peut prétendre concurrencer la position dominante de la technologie américaine. Il est donc conseillé pour les investisseurs mondiaux d’acheter des titres technologiques aux États-Unis et en Asie et tous les autres secteurs chez soi.

Dans la présente édition d’Insights, nous allons étudier les répercussions de la hausse des rendements obligataires sur les différents secteurs des marchés des actions et soumettre la théorie quelque peu vieillissante de la grande rotation des obligations en faveur des actions à l’épreuve de la réalité de 2018. Nous considérons en résumé que la dernière rotation n’est qu’un signe avant-coureur de changements plus importants dans le régime d’investissement.

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