L’enquête Global Investor Study 2019 de Schroders révèle que les investisseurs n’ont pas l’impression d’être réellement encouragés à investir de façon durable.
Les préoccupations liées au développement durable progressent, de la lutte contre le changement climatique au progrès social, sanitaire et technologique. Cela se traduit par l’importance croissante des investissements durables, qui offrent aux investisseurs la possibilité de conjuguer bénéfice et impact positif. Nous avons interrogé plus de 25’000 personnes de 32 pays du monde entier afin de connaître leurs comportements en matière d’investissement durable.
Les résultats ont permis d’identifier plusieurs défis qui empêchent l’adoption à grande échelle de l’investissement durable. Si les investisseurs considèrent la durabilité comme une priorité, cette dernière est souvent éclipsée par des motivations financières immédiates. De même, les investisseurs n’ont pas l’impression d’être réellement encouragés à investir de façon durable. Leurs finances personnelles ne sont donc pas déployées de manière à contribuer à un monde plus durable.
En avril 2019, Schroders a mené une enquête indépendante en ligne auprès de plus de 25’000 particuliers investissant depuis 32 pays à travers le monde. Parmi ces pays figurent l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis. Selon cette enquête, un «investisseur» correspond à toute personne envisageant d’investir au moins 10’000 euros (ou une somme équivalente) au cours des 12 prochains mois et ayant modifié ses placements au cours des dix dernières années.