Les marchés, après avoir repris des couleurs cet été 2020, deviennent dépendants, non plus des déclarations des économistes, mais des déclarations des épidémiologues. Chaque crainte de reconfinement est vécue douloureusement et les chiffres du Covid-19 sont désormais plus scruttés que les chiffres économiques. Il est évident que de mauvais chiffres de pandémie peuvent se répercuter sur l’économie. Et c’est cette dynamique pessimiste qui a entraîné négativement les indices actions dans le rouge les trois premières semaines de septembre. Les derniers jours du mois permettent néanmoins d’atténuer le résultat.

Les Etats-Unis sont les plus touchés pour un pays dont les élections vont désormais rythmer les prochaines semaines.

Chahuté depuis de nombreux mois, l’USD se ressaisit. Cette bouffée d’air est en partie responsable de l’affaiblissement des actions américaines qui vont être pénalisées par un renchérissement de leurs exportations. Les matières premières, traditionnellement dans le sens inverse de l’évolution de l’USD, font également les frais de ce mouvement.

Les taux d’intérêt baissent en ce dernier mois d’été, permettant une performance positive des obligations et des actions.

Nos indicateurs de risque remontent légèrement, notamment sur les matières premières.