Le label ISR est mort, vive le Lab... Vraiment?

Matthieu Bailly, Octo Asset Management

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Le principe de la réglementation SFDR nous semble être la méthode la plus dialectique et la plus constructive.

Ces derniers jours, alors que les banques centrales ont octroyé une pause aux investisseurs qui ont pu regarder avec satisfaction leurs portefeuilles retrouver des couleurs, c’est l’ESG qui trônait dans de nombreux articles de presse et émissions, ESG qui avait été un peu éludé depuis plusieurs mois en raison de performances peu enthousiasmantes, que ce soit sur les actions ou l’obligataire.

Heureusement l’Europe, plus particulièrement la France, parvient toujours à remettre les sujets importants à l’ordre du jour… Malheureusement la méthode utilisée est quasi systématiquement: la réglementation, l’évolution réglementaire, le cumul réglementaire, les avenants, annexes, doctrines et autres articles de règles et lois toujours plus complexes et pas toujours compatibles entre eux…

Et cette fois, c’est le label ISR qui vient d’être modifié par l’Etat français, toujours à la pointe parmi ses pairs européens, pour mieux cheminer vers l’objectif des Accords de Paris et la transition énergétique. Créé en 2016, c’est déjà la deuxième refonte et donc la deuxième fois que le régulateur impose aux acteurs de la finance de revoir leurs modèles en leur affirmant finalement que ce qui avait été fait et décidé avant n’était pas cohérent et qu’il faut donc tout revoir.

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