L’activité progresse en septembre – PME PMI de Raiffeisen

Domagoj Arapovic, Raiffeisen

1 minute de lecture

L’environnement macroéconomique reste délicat, de sorte que de nombreuses PME se projettent vers l’avenir proche avec peu de confiance.

La fin de la période des vacances scolaires d’été a marqué la reprise de l’activité des PME même si un revirement durable de la tendance ne se profile pas encore. L’environnement macroéconomique reste délicat, de sorte que de nombreuses PME se projettent vers l’avenir proche avec peu de confiance.

L'indice Raiffeisen PMI PME a progressé de 46,3 à 51,1 points d'indice en septembre et note ainsi pour la première fois depuis avril de nouveau au-dessus du seuil de croissance de 50. La part de PME qui signalent une hausse de l'activité demeure toutefois quasiment inchangée. En revanche, cette fois-ci nettement plus d'entreprises ont enregistré un développement stable sans recul. Globalement, il en résulte un niveau d'indice de plus de 50, donc une activité plus élevée que le mois précédent. Cette reprise affecte tous les composants de l'indice Raiffeisen PMI PME. Certains ont même nettement augmenté, tel que la production (de 47,3 à 53,2) et les carnets de commande (de 46,0 à 51,9).

Les perspectives conjoncturelles dans la zone euro toujours aussi sombres

L'amélioration de l'activité en septembre s'explique certainement avant tout par la fin des vacances d'été et ne constitue par conséquent pas le signe d'un revirement de tendance conjoncturel durable. L'environnement macro-économique demeure difficile et la plupart des autres indices de directeurs d'achat indiquent une récession industrielle, tant en Suisse que dans de nombreux autres pays. Les PME interrogées par Raiffeisen se montrent par conséquent dans leur majorité plutôt réservées. Elles sont nombreuses à citer le franc et la pénurie persistante de personnel comme facteurs de stress. Ce qui dérange le plus les PMEs sont les perspectives des entrées de commandes, car le creux conjoncturel perdure dans de nombreux marchés. En particulier en Europe et avant tout en Allemagne, la demande est toujours relativement faible. En tous les cas, les PME ne s'attendent pas à une reprise conjoncturelle rapide. C'est pourquoi de nombreuses entreprises s'efforcent de diminuer leurs stocks élevés, ce qui en tour fait baisser la demande de produits préliminaires. La diminution des stocks s'est récemment accélérée, comme le montre la composante correspondante de l'indice PMI PME de Raiffeisen. La composante «Stocks» a chuté en septembre à 45,0 points et se situe ainsi au niveau le plus bas depuis janvier 2021.

A lire aussi...