Et si Trump refaisait le coup du mois de novembre 2016?

Igor de Maack, DNCA

1 minute de lecture

En novembre 2016, le monde devait se rendre à l'évidence. Contre toute attente et tous les pronostics des grands médias, le candidat républicain iconoclaste accédait à la victoire.

 

Deux ans après, la bourse américaine survole ses pairs malgré une correction assez sévère ces dernières semaines. Les résultats des entreprises aux États-Unis s'avèrent solides comme la croissance. Le Président américain a même exhorté ses compatriotes à voter Républicain aux élections de mi-mandat (6 novembre) en indiquant que dans le cas d'une victoire des Démocrates, la Bourse baisserait.

L'Europe semble avoir trouvé un accord pour que les institutions
financières britanniques puissent traiter avec le continent.

Depuis quelques jours, les investisseurs ont repris goût au risque. La baisse des marchés surtout en Europe intégrait déjà un bon nombre de risques: celui d'un fort ralentissement mondial impulsé par une Chine moins dynamique, celui d'un Brexit dur et celui d'une Europe bloquée dans ses négociations budgétaires avec l'Italie. Le ralentissement est relatif et la Chine pense actuellement à des mesures de relance pour contrer les effets de la guerre commerciale avec les Etats-Unis; l'Europe semble avoir trouvé un accord pour que les institutions financières britanniques puissent traiter avec le continent et enfin les Italiens discutent. Les multiples de valorisation ont très largement corrigé pour certains secteurs et certaines entreprises.

Si l'environnement demeure complexe et plus incertain qu'en 2017, les marchés avaient peut-être pris trop d'avance sur le scénario macro-économique de récession. Pour l'instant, ce n'est pas le scénario le plus probable. C'est pourquoi le rebond pourrait durer encore un peu en faveur notamment des stratégies sous performantes  à l'instar ce fameux mois de novembre 2016 qui avait vu les secteurs value retrouver un certain attrait parmi les investisseurs.

A lire aussi...