Les statistiques économiques confirment la poursuite du redémarrage cyclique de l’activité. Les sujets qui avaient retenu l’attention au début de l’été sont toujours d’actualité, mais ils semblent désormais sous contrôle. 

Le virus ralentit et son impact sur le cycle économique est désormais limité.

La reprise économique ressent toujours les effets des goulots d’étranglement et l’inflation reste élevée, mais elle n’accélère plus. La Russie se dit prête à augmenter ses livraisons de gaz naturel, ce qui est une bonne nouvelle. On attend maintenant des annonces similaires de la part de l’Opep.

La croissance chinoise est tombée, au troisième trimestre, à 4,9%, chiffre inférieur à l’objectif de milieu de période, ce qui renforce la probabilité de mesures expansionnistes dans les prochains mois.

Dans ce contexte chargé, la Réserve fédérale confirme son calendrier de réduction progressive des mesures de relance. Elle devrait réduire ses rachats d’actifs d’ici la fin de l’année et relever ses taux à partir de 2023. Conforme aux attentes des investisseurs, ce calendrier n’inquiète pas les marchés.

Dans la zone euro, la reprise se poursuit, avec quelques mois de retard sur les Etats-Unis. L’inflation continue d’augmenter mais devrait prochainement atteindre un pic. Le principal point à surveiller sera le débat au sein de la BCE sur la suite à donner aux mesures de relance monétaire au-delà de mars 2022.