USA: net ralentissement des créations d’emplois dans le secteur privé

AWP

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Selon l’enquête mensuelle d’ADP, le secteur privé a créé 135’000 emplois en septembre après 157’000 en août. Les analystes tablaient sur 150’000.

Le secteur privé aux Etats-Unis a créé moins d’emplois en septembre mais bien suffisamment pour maintenir le très bas niveau du taux de chômage.

Selon l’enquête mensuelle d’ADP publiée mercredi, le secteur privé a créé 135’000 emplois après 157’000 en août, un chiffre révisé en baisse.

Les analystes s’attendaient à 150’000 créations d’emplois.

Le gouvernement publie vendredi les chiffres officiels de l’emploi pour le mois dernier et les économistes s’attendent à un taux de chômage stable à 3,7% et à 150’000 créations d’emplois.

«Le marché montre des signes de ralentissement», assure Ahu Yildirmaz, un responsable de la cellule recherche de la firme de fiches de paie et de services informatiques aux entreprises ADP.

«La croissance moyenne mensuelle (des emplois dans le privé) est passée de 214’000 l’année dernière à la même époque à 145’000 ces trois derniers mois», a-t-il souligné.

Pour Mark Zandi, économiste en chef de Moody’s Analytics qui traite les données d’ADP, «les entreprises sont devenues plus prudentes dans leurs embauches. Les petites entreprises sont particulièrement hésitantes». Il estime que si la tendance continue, «le chômage va commencer à augmenter».

Les petites entreprises ont en effet coupé de moitié leurs embauches en septembre qui s’élèvent à seulement 30’000, de même que les entreprises moyennes (39’000 au lieu de 77’000 en août). Les grandes firmes ont continué à embaucher solidement avec 67’000 créations de postes.

Par secteur, seul le secteur minier et pétrolier a supprimé des postes (-3’000) tandis que le bâtiment a embauché 9’000 personnes et que le secteur manufacturier est resté en territoire positif (+2’000).

Le secteur des services reste de loin le plus dynamique avec 127’000 créations d’emplois dont 42’000 dans l’éducation, 18’000 dans l’hôtellerie et 28’000 dans les transports.

Le secteur de la production de biens n’a embauché que 8’000 personnes.

«En un mot, la tendance est au ralentissement», a résumé Ian Shepherdson de Pantheon Macro Economics.

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