USA: l'inflation au plus haut depuis 11 mois

AWP

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C’est la progression des prix des services à 2,5% qui a tiré la hausse générale.

L’inflation sur un an aux Etats-Unis est parvenue au plus haut depuis onze mois en février, selon l’indice PCE publié jeudi par le département du Commerce.

L’indice des prix basé sur les dépenses de consommation, mesure préférée de la Banque centrale (Fed) pour observer l’évolution des prix, a progressé de 1,8% en glissement annuel, un taux qu’il avait atteint en mars 2017.

En janvier, l’inflation était de 1,7% sur un an, stable depuis trois mois.

Sans les prix alimentaires et de l’énergie, l’indice sur douze mois a grimpé à 1,6% contre 1,5% en janvier. C’est son plus haut niveau depuis avril 2017.

Sur le mois, l’inflation, générale comme sous-jacente, s’est établie à 0,2% comme s’y attendaient les analystes.

Sur un an, les prix des biens durables, dans le rouge depuis huit mois, ont régressé de 2,6% mais ceux des biens non-durables sont en hausse de 1,6%.

C’est la progression des prix des services à 2,5% qui a tiré la hausse générale.

Les prix de l’alimentation sont en progression de 0,6% tandis que ceux de l’énergie ont grimpé de 7,2%.

L’inflation, selon ce baromètre favori de la Fed, se rapproche donc de l’objectif de 2% de la banque centrale.

La Fed pense que l’inflation atteindra 1,9% cette année et les 2% l’an prochain, selon ses dernières projections.

 

Les revenus des ménages augmentent plus vite que leurs dépenses en février

Le moral des ménages américains a confirmé son amélioration en mars même si celle-ci est un peu plus faible que ce qui avait été calculé lors de l’estimation préliminaire, selon l’indice publié par l’Université du Michigan jeudi.
Celui-ci s’est établi à 101,4 points fin mars contre 102 au milieu du mois et 99,7 points pour l’ensemble du mois de février. Cela correspond à une hausse du moral des consommateurs de 1,7% sur le mois et de 4,6% sur l’année.
C’est le plus haut niveau de confiance des ménages depuis 2004.
Les analystes s’attendaient à ce que la première estimation du mois soit confirmée à 102.
Le léger affaiblissement est dû «à l’incertitude sur l’impact que pourraient avoir les droits de douane» sur les importations, souligne le communiqué.
Dans le détail, l’indice sur les conditions actuelles s’établit à 121,2 points contre 114,9 le mois d’avant, soit une progression de 5,5% sur le mois et de 7,1% sur douze mois.
L’indice reflétant les attentes des consommateurs a en revanche baissé de 2 points à 88 points, soit un repli de 1,3% sur le mois mais en hausse de 2,7% sur l’année.
L’enquête de l’université relève que l’amélioration du moral des ménages a été tirée par l’optimisme des ménages aux revenus les plus faibles.
Ceux situés au sommet de l’échelle des revenus ont montré en revanche des inquiétudes par rapport à la politique commerciale de l’administration Trump, au point d’effacer l’impact positif sur leur moral qu’avaient eu les réductions d’impôts adoptées en décembre.
L’opinion générale sur la politique monétaire est une augmentation des taux d’intérêt dans un futur proche.
Cela incité les consommateurs, dit l’enquête, à vouloir emprunter en avance ou à renforcer leur épargne.

 

Les demandes hebdomadaires d'allocations chômage au plus bas depuis 45 ans

Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis sont tombées à leur plus bas niveau en 45 ans, surprenant les analystes qui s'attendaient à une légère hausse, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail. 
En données corrigées des variations saisonnières, le ministère du Travail a recensé 215.000 demandes d'allocations chômage, soit un retrait de 12.000 pour la semaine close le 24 mars. C'est un plancher depuis janvier 1973.
Les analystes prévoyaient 230.000 demandes d'allocations chômage.
Le chiffre de la semaine précédente a en outre été révisé en baisse de 2.000 à 227.000.
La moyenne des inscriptions hebdomadaires au chômage sur quatre semaines s'est établie à 224.500, en hausse de 500.
Sur un an, les demandes d'allocations chômage sont en recul de 15%.
Le ministère a répété, plus de six mois après le passage des ouragans dans le sud du pays, que le traitement des dépôts de demandes d'allocations chômage n'était pas encore revenu à la normale dans les Iles Vierges et Porto Rico.
Cela fait plus de trois ans que les inscriptions hebdomadaires au chômage sont sous la barre des 300.000.
Le taux de chômage aux Etats-Unis en février est resté stable à 4,1%, un plus bas depuis dix-sept ans, alors que les créations d'emplois ont bondi à 313.000.

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