USA: le gouvernement élargit encore les cibles de ses sanctions contre la Russie

AWP/AFP

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L’étau se resserre sur plus de 150 personnes et entités auxquelles Washington reproche de concourir à la guerre menée par la Russie en Ukraine, notamment depuis la Chine.

Le gouvernement sortant aux Etats-Unis a annoncé mercredi prendre des sanctions contre plus de 150 personnes et entités auxquelles Washington reproche de concourir à la guerre menée par la Russie en Ukraine, notamment depuis la Chine.

«Ces sanctions vont davantage limiter la capacité de la Russie à mener cette guerre et à contourner les sanctions» déjà mises en place par les Etats-Unis, a indiqué le département d’État dans un communiqué.

La semaine dernière, les gouvernements américain et britannique avaient déjà annoncé de nouvelles sanctions coordonnées contre le secteur énergétique russe, afin de saper «la plus grande source de financement du Kremlin» au service de l’effort de guerre en Ukraine.

Les sanctions mises en places mercredi visent «plus de 150 individus et entités» suspectés de s’être mis au service du complexe militaro-industriel russe, selon le département d’État.

Cela inclut «des dizaines de sociétés installées en dehors de Russie qui aident le pays à contourner nos sanctions, en particulier depuis la Chine», ajoute le ministère.

Le département d’État considère que le géant asiatique est le «principal fournisseur» de la Russie en matière «de produits sensibles utilisés à des fins militaires».

A l’initiative du département du Trésor, des sanctions sont prises en parallèle contre des sociétés et des individus qui, selon Washington, facilitent les transactions transfrontalières, entre la Russie et la Chine, de ces produits pouvant être utilisés à des fins civiles comme militaires.

«Les importations depuis la Chine permettent à la Russie de combler d’importants besoins pour son industrie de défense», estime le département d’État.

Lundi, des données officielles ont montré que les échanges commerciaux entre la Chine et la Russie avaient atteint un niveau record en 2024, nouveau signe du rapprochement entre les deux pays, malgré les sanctions économiques imposées à Moscou.

La Chine, qui se présente comme un acteur neutre, a refusé à plusieurs reprises de condamner l’invasion russe.

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