USA: la confiance des consommateurs baisse légèrement

AWP

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L’indice s’est établi à 127,7 points contre 130 points en février. C’est moins bien que ce à quoi s’attendaient les analystes qui tablaient sur 129,5 points.

La confiance des consommateurs aux Etats-Unis s’est légèrement affaissée en mars après avoir atteint un sommet en dix-huit ans le mois d’avant, selon l’indice publié mardi par le Conference Board.

L’indice s’est établi à 127,7 points contre 130 points en février (chiffre révisé en baisse).

C’est moins bien que ce à quoi s’attendaient les analystes qui tablaient sur 129,5 points.

«La confiance des consommateurs a reculé modérément en mars après avoir atteint un sommet en dix-huit ans en février», a indiqué Lynn Franco, directrice des indicateurs au Conference Board, dans un communiqué.

«L’évaluation des conditions économiques actuelles a légèrement baissé, le critère des conditions d’affaires étant la première raison de ce recul», a-t-elle ajouté.

Les attentes des consommateurs à court terme, de même que leur appréciation du marché boursier, qui a entamé début février une période de forte volatilité, ont également baissé. Mais, souligne le Conference Board, l’opinion générale sur l’économie «demeure tout-à-fait favorable».

L’indice reste en effet en territoire historiquement élevé et «suggère une forte croissance dans les mois qui viennent».

Le pourcentage de ceux qui affirment que les conditions d’affaires sont «bonnes» ont augmenté de 36,5% à 37,9% mais ceux qui jugent qu’elles se sont détériorées sont aussi plus nombreux, passant de 11,3% à 13,4%.

Moins de personnes interrogées trouvent que les perspectives à court terme vont s’améliorer (23% au lieu de 25%) et davantage trouvent qu’elles vont empirer (9,8% au lieu de 9,4%).

L’appréciation du marché de l’emploi est toujours bonne alors que 39,9% des personnes interrogées estiment que les emplois sont faciles à trouver, contre 39,1% un mois plus tôt.

Si dans l’ensemble les composants de l’indice restent très élevés, les consommateurs «commencent à sentir l’impact de la correction du prix des actions», a relevé Ian Shepherdson, de Pantheon Macroeconomics.

«Il est probable que la confiance des ménages va se rétracter davantage au cours des prochains mois mais cela ne devrait pas se traduire par un ralentissement de la croissance de la consommation», a affirmé cet économiste. «Fondamentalement, le consommateur est dans une forme décente», a-t-il ajouté.

Selon l’indice concurrent de l’Université du Michigan publié le 16 mars, le moral des ménages américains a atteint son plus haut niveau en mars depuis 2004.

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