USA: l’activité manufacturière ralentit davantage que prévu en décembre

AWP

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L’indice ISM s’est établi à 58,7%, contre 61,1% en novembre. Les analystes tablaient sur un fléchissement plus modéré, à 60,3%.

La croissance du secteur manufacturier aux Etats-Unis a ralenti en décembre, la production restant contrainte par les difficultés d’approvisionnement et le manque de personnel, malgré des signes d’amélioration sur ces deux fronts, selon l’indice de la fédération professionnelle ISM publié mardi.

L’indice s’est établi à 58,7%, contre 61,1% en novembre, a détaillé la fédération dans un communiqué. C’est moins qu’attendu, puisque les analystes tablaient sur un recul plus modéré, à 60,3%.

L’activité est en croissance lorsque l’indice est supérieur à 50%; elle se contracte lorsque celui-ci est inférieur à cette limite.

Dans le détail, les nouvelles commandes, la production et l’emploi s’améliorent, quand les livraisons des fournisseurs ralentissent, à un rythme toutefois moins fort que le mois précédent.

«L’industrie manufacturière américaine reste dans un environnement tiré par la demande et contraint par la chaîne d’approvisionnement, avec des signes d’amélioration quant à la main-d’oeuvre et aux livraisons des fournisseurs», a commenté le responsable de l’enquête ISM Timothy Fiore, cité dans le communiqué.

Il souligne ainsi que des «pénuries de (...) matières premières, les prix élevés et les difficultés d’acheminement continuent de peser sur une consommation fiable».

La fabrication reste, au niveau mondial, ralentie par la pandémie, ajoute-t-il, citant «les absences des travailleurs, les fermetures dues à des pénuries de pièces, au roulement du personnel et aux problèmes de chaîne d’approvisionnement à l’étranger».

Quant aux prix, ils continuent de grimper, mais à un rythme plus lent, et l’indice tombe même «à son plus bas niveau depuis novembre 2020», souligne Nancy Vanden Houten, économiste pour Oxford Economics.

Les pressions commencent à se résorber sur la chaîne logistique mondiale, selon un nouveau baromètre publié mardi par l’antenne de New York de la banque centrale américaine (Fed).

L’indice «semble suggérer que les pressions sur la chaîne d’approvisionnement mondiale, bien que toujours historiquement élevées, ont culminé et pourraient commencer à se modérer quelque peu à l’avenir», précise la publication.

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