La deuxième estimation avait établi la croissance à 2,1% pour les trois mois de juillet à septembre. La première estimation l’avait établie à 2,2%.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) aux Etats-Unis a été un peu plus forte qu’initialement annoncé au troisième trimestre, à 2,3%, mais reste en net ralentissement par rapport au trimestre précédent, selon la troisième et dernière estimation du département du Commerce publiée mercredi.
La deuxième estimation avait établi la croissance à 2,1% pour les trois mois de juillet à septembre. La première estimation l’avait établie à 2,2%.
Les Etats-Unis publient la croissance de leur PIB en rythme annualisé, qui compare avec le trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme. Le mode de calcul diffère selon les pays.
Après avoir bondi à 6,7% au deuxième trimestre, grâce notamment à la campagne de vaccination, la croissance du PIB des Etats-Unis a ralenti au troisième trimestre, à cause du variant Delta.
«Une résurgence des cas de Covid-19 a entraîné de nouvelles restrictions et des retards dans la réouverture des établissements dans certaines parties du pays», freinant la consommation, a indiqué le département du Commerce.
Quant à l’inflation PCE, indice utilisé par la banque centrale américaine, elle s’est élevée sur le trimestre à 5,3%, comme annoncé initialement, en comparant les prix à ceux du trimestre précédent.
L’inflation sous-jacente, qui exclut les secteurs volatils de l’énergie et de l’alimentaire, a été révisée en petite hausse, à 4,6% au lieu de 4,5%, en raison notamment des prix des services.
Cette inflation un peu plus élevée qu’annoncé est l’un des éléments expliquant la révision à la hausse de la croissance de PIB. Les investissements privés et les dépenses réalisées par les Etats ont également été un peu élevé qu’initialement calculé.
En revanche, les exportations et importations, ainsi que les dépenses du gouvernement fédéral, ont été moins importantes qu’annoncé, a précisé le département du Commerce.
La croissance du PIB américain pour 2021 sera annoncée le 27 janvier.
Le rythme devrait être «plus soutenu au quatrième trimestre grâce à un rebond des dépenses des ménages», anticipe Rubeela Farooqi, économiste en chef chez HFE, dans une note.
«Cependant, le variant Omicron présente un risque de baisse à court terme, tout comme les perturbations et les pénuries de la chaîne d’approvisionnement qui pourraient constituer une contrainte pour les ménages et les entreprises au cours des prochains mois», avertit-elle.