USA: hausse surprise des inscriptions au chômage

AWP

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La semaine dernière, 770’000 demandes ont été enregistrées (+45’000). Bien plus que les 710’000 inscriptions attendues par les analystes.

Le nombre d’inscriptions hebdomadaires au chômage a augmenté, contredisant les estimations des analystes qui s’attendaient à une baisse alors que les mesures de restrictions d’activité ont été assouplies dans le pays en raison d’une baisse des infections par le COVID-19.

Entre le 7 et le 13 mars, 770’000 demandes ont été enregistrées (+45’000), selon les données publiées jeudi par le département du Travail. C’est bien plus que les 710’000 inscriptions attendues par les analystes.

De plus, le ministère a révisé en hausse les demandes de la semaine précédente.

Sur quatre semaines, la tendance reste toutefois à la baisse, note le ministère du Travail.

Au total, 18,2 millions de personnes touchaient toujours en outre une allocation au cours de la dernière semaine de février après avoir perdu leur emploi ou une partie de leurs revenus, selon les données les plus récentes publiées jeudi.

Mais cela représente une baisse d’un peu plus de 2 millions par rapport à la semaine précédente.

Le marché de l’emploi devrait continuer de s’améliorer dans les mois qui viennent alors que la campagne de vaccination bat son plein aux Etats-Unis.

Quelque 2,5 millions de personnes sont vaccinées par jour.

Le nombre de cas d’infections a diminué de quelque 15% en deux semaines ce qui a permis d’assouplir les mesures de restrictions d’activité dans le pays.

Ainsi les parcs de loisirs vont rouvrir en Californie en avril. A titre d’exemple, Disney a confirmé mercredi qu’en vue de la réouverture de ses deux parcs d’attractions le 30 avril, il réembauchait 10’000 personnes qui étaient au chômage technique.

A Washington DC, comme dans d’autres villes, les cinémas vont rouvrir dans les prochains jours.

Nombre de restaurants vont rouvrir à pleines capacités dans le pays.

Mercredi, la Banque centrale américaine a indiqué qu’elle s’attendait à ce que le taux de chômage tombe à 4,5% cette année (contre 5% estimé précédemment) avant de baisser à 3,9% l’an prochain.

En février, il était encore de 6,2%.

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