L’indice général de l’Université du Michigan a grimpé à 78,9 points, contre 74,1 points en août. Les analystes tablaient sur 77 points.
La confiance des consommateurs aux Etats-Unis s’est améliorée plus qu’attendu en septembre, et a atteint un plus haut depuis que la pandémie de COVID-19 a provoqué une crise économique sans précédent, selon l’estimation préliminaire de l’Université du Michigan publiée vendredi.
L’indice général a grimpé à 78,9 points, contre 74,1 points en août. Ce qui est supérieur aux attentes des analystes, puisqu’ils tablaient sur 77 points.
En août déjà, les consommateurs américains s’étaient montrés un peu plus optimistes, après s’être inquiétés en juillet de la résurgence du virus dans le pays.
L’approche de l’élection présidentielle, qui opposera le 3 novembre le républicain Donald Trump et le démocrate Joe Biden, «a commencé à avoir un impact sur les attentes concernant les perspectives économiques futures», souligne Richard Curtin, l’économiste en chef chargé de cette enquête bimensuelle.
Ainsi, selon cette étude, les consommateurs pensent à une courte majorité que Donald Trump serait meilleur président que Joe Biden pour l’économie américaine. La majorité ne voit en revanche pas de différence entre les deux candidats concernant leurs finances personnelles.
«Au cours des prochains mois, deux facteurs pourraient entraîner (...) une forte perte de confiance des consommateurs: le résultat des élections et des retards dans l’arrivée des vaccins (contre la Covid-19)», souligne encore Richard Curtin.
«Bien que la fin de la récession dépende de ces facteurs non économiques, les difficultés endurées par les consommateurs ne peuvent être compensées que par une nouvelle aide du gouvernement fédéral», ajoute-t-il.
Or, les élus du Congrès américain et la Maison Blanche ne parviennent pas, depuis maintenant près de deux mois, à se mettre d’accord et à adopter un nouveau plan d’aide pour les ménages et les entreprises
De nombreux économistes, à l’instar de ceux de la Banque centrale américaine, répètent pourtant depuis des semaines qu’une telle aide est cruciale pour permettre à l’économie américaine de se relever.