Selon la Fed de New York, ils sont moins optimistes sur la croissance de leurs revenus ou sur les perspectives de recherche d’emploi par rapport à ce qu’ils anticipaient avant la crise.
Les consommateurs américains se sont montrés en juin moins pessimistes sur leur situation économique mais ils demeurent inquiets pour l’avenir alors que la pandémie de COVID-19 n’est pas encore maîtrisée, selon une enquête de l’antenne de New York de la Banque centrale publiée lundi.
D’une manière générale, ils sont moins optimistes sur la croissance de leurs revenus ou sur les perspectives de recherche d’emploi par rapport à ce qu’ils anticipaient avant la crise sanitaire et économique, commente la Fed dans un communiqué.
Pour autant, certains indicateurs témoignent d’améliorations «considérables» en juin, souligne l’institution financière.
Les ménages escomptent ainsi une augmentation du prix des logements et la part de ceux s’attendant à ne pas pouvoir payer une échéance de crédit est tombé à un plus bas niveau en trois mois.
En outre, les travailleurs américains redoutent moins de perdre leur emploi qu’en mai.
La part de ceux qui estiment possible de perdre leur emploi au cours des 12 prochains mois a ainsi diminué de 3,6 points de pourcentage pour s’établir à 15% en juin.
Il s’agit de «sa valeur la plus basse depuis février» (13,8%), précise la Fed.
De plus, «la baisse est générale quels que soient les niveaux d’éducation et de revenus», note-t-elle.
Mais signe de l’inquiétude persistante sur l’avenir, la part de ceux qui estiment probable de quitter volontairement leur emploi au cours des 12 prochains mois a très légèrement diminué, passant de 19,1% en mai à 19% en juin. Elle reste ainsi à un niveau très bas pour un pays dont les travailleurs n’hésitent généralement pas à changer de travail quand ils en ont l’opportunité.
Surtout, les personnes interrogées étaient encore moins nombreuses qu’en mai à juger probable de retrouver un travail en cas de perte de leur emploi actuel: 47,6% en juin contre 48,3% en mai.
Cette part est aussi largement inférieure au niveau enregistré l’an passé (63,7% en juin 2019).
L’enquête a été réalisée avant la résurgence, fin juin, de la pandémie dans le sud et l’ouest des Etats-Unis. La confiance des consommateurs pourrait donc se détériorer en juillet.