Une récession aux Etats-Unis est peu probable, selon Janet Yellen

AWP

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«Il y a un risque de récession», a déclaré Janet Yellen lors d’un événement organisé par le New York Times. Mais à la question «est-ce probable?», elle a répondu «je ne pense pas».

Une récession aux Etats-Unis est peu probable mais le risque existe, selon Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, qui s’est par ailleurs aventurée sur le terrain de la pop culture grâce à une question sur la rappeuse Cardi B, celle-ci anticipant une récession.

«Il y a un risque de récession», a dit jeudi la ministre de l’Economie et des Finances de Joe Biden lors d’un événement organisé par le New York Times, alors que les craintes se multiplient en raison des mesures de politique monétaire nécessaires pour faire ralentir l’inflation.

Mais à la question «est-ce probable?», elle a répondu «je ne pense pas».

De nombreux observateurs s’inquiètent d’une récession, alors que la banque centrale américaine (Fed) resserre ses conditions monétaires avec vigueur afin de ralentir la demande et donc de faire baisser le taux d’inflation.

Cependant, «aucun élément n’indique qu’une récession se prépare», a estimé Janet Yellen, jugeant possible un «atterrissage en douceur», c’est-à-dire de faire ralentir l’inflation sans faire plonger l’économie dans la récession ni trop peser sur l’emploi.

La secrétaire au Trésor a par ailleurs été interrogée sur la rappeuse américaine Cardi B, qui se demandait dimanche sur Twitter quand serait annoncé le plongeon de l’économie dans la récession.

«Je n’ai pas beaucoup de temps pour elle, mais je la connais», a répondu la ministre.

Les chiffres de l’inflation pour mai seront publiés vendredi et devraient toujours être très élevés, mais pourraient montrer que le ralentissement engagé s’est poursuivi.

En avril, la hausse des prix avait en effet décéléré mais, à +8,3% sur un an, était restée très proche de son plus haut en 40 ans, observé en mars, avec +8,5%.

Pour juguler cette inflation, la banque centrale américaine relève ses taux, afin de ralentir la consommation et l’investissement. Elle les a déjà relevés à deux reprises, et ceux-ci se trouvent désormais dans une fourchette de 0,75 à 1,00%.

Et elle devrait procéder à un nouveau tour de vis, sans doute d’un demi-point de pourcentage, mercredi lors la prochaine réunion de son comité monétaire.

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