Les participants ont cerné ensemble les étapes nécessaires pour une reprise rapide des exportations sur fond de pandémie.
Guy Parmelin a invité des représentants de l’industrie d’exportation à une table ronde mardi. Les débats ont été dominés par les défis à relever et les étapes nécessaires pour une reprise rapide des exportations.
Les participants ont eu un échange «fructueux» sur les conséquences de la crise du coronavirus pour l’industrie d’exportation suisse, indique le Département fédéral de l’économie (DEFR) dans un communiqué. Ils ont cerné ensemble les étapes nécessaires pour une reprise rapide des exportations.
Lors de la réunion, l’Union suisse des arts et métiers (USAM) a défendu un respect «sans compromis» du frein aux dépenses. L’augmentation de la dette observée à l’étranger n’est pas un modèle pour la Suisse, souligne l’organisation dans un communiqué, exigeant une réduction «la plus rapide possible» des dettes liées au COVID-19.
La faîtière des petites et moyennes entreprises (PME) a par ailleurs salué la décision du Conseil fédéral d’élaborer un projet de loi concret visant à réduire les charges administratives et à introduire un frein réglementaire.
Au deuxième trimestre, le commerce extérieur suisse a subi un recul historique: «tous les secteurs exportateurs sans exception» ont enregistré une perte. En dépit de quelques embellies et d’une légère tendance à la hausse en juin, les exportateurs suisses restent confrontés à un avenir difficile et incertain, rappelle le DEFR.
La table ronde a réuni les représentants de 19 associations économiques et chambres de commerce, le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) et «Switzerland Global Enterprise» (S-GE), le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) et son réseau swissnex, Présence Suisse (DFAE) ainsi que l’Assurance suisse contre les risques à l’exportation (SERV).