Polypeptide confirme un passage à vide au premier semestre

AWP

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La chute à 20% de la marge brute opérationnelle (Ebitda) ajustée a entraîné un plongeon de 38,2% du résultat afférent à 26,7 millions. Le bénéfice net a, lui, été amputé de plus de moitié à 10,2 millions.

Le biochimiste désormais zougois Polypeptide confirme avoir souffert du renchérissement des matières premières, de l’énergie et de la main d’oeuvre sur les six premiers mois de l’année. Le chiffre d’affaires de la firme d’origine suédoise n’a certes que marginalement reculé à 133,7 millions d’euros (près de 130 millions de francs), mais la rentabilité a été élaguée d’un bon tiers.

La chute à 20% de la marge brute opérationnelle (Ebitda) ajustée a entraîné un plongeon de 38,2% du résultat afférent à 26,7 millions. Le bénéfice net a, lui, été amputé de plus de moitié à 10,2 millions.

La dilution de la rentabilité s’avère conforme aux projections des analystes consultés par AWP comme à l’avertissement sur résultats émis en juillet. Les experts misaient par contre en moyenne sur une timide progression des recettes et voient conséquemment douchées leurs attentes en matière d’Ebitda commme de bénéfice net.

«Nous anticipons sur la seconde moitié de 2022 une croissance des recettes et un rétablissement au moins partiel de nos marges», indique le directeur général (CEO) Raymond De Vré, cité dans le communiqué.

Dans le détail, les ambitions de croissance annuelle ont été modérées dans une fourchette de 8 à 10%, contre 12 à 14% précédemment, quand la marge Ebitda ajustée doit s’établir entre 22 et 25%, au lieu des quelques 30% initialement évoqués.

A moyenne échéance, la direction campe sur une croissance organique annualisée d’un peu plus de 10% et espère pouvoir faire progresser la marge brute d’exploitation en direction de 30%.

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