Les stocks commerciaux de pétrole aux Etats-Unis ont enregistré une baisse plus importante qu’attendu la semaine dernière, selon des informations publiées mercredi par l’Agence américaine sur l’énergie (EIA).
Durant la semaine achevée le 6 juin, ces réserves ont diminué de 3,6 millions de barils, alors que les analystes prévoyaient un recul d’environ 2,6 millions de barils, d’après la médiane d’un consensus établi par l’agence Bloomberg.
Au total et hors réserve stratégique, les stocks se sont établis à 432,4 millions de barils.
Cette baisse peut être en partie attribuée à une nouvelle hausse de l’activité des raffineries américaines, qui ont utilisé leurs capacités à 94,3% la semaine passée, contre 93,4% lors de la période précédente.
Une activité plus élevée est de nature à faire baisser les stocks de brut car ceux-ci vont être davantage raffinés. L’arrivée de pétrole dans les raffineries américaines a augmenté de 1,34%.
Par ailleurs, l’EIA a présenté un ajustement statistique. L’Agence corrige ainsi chaque semaine les données des périodes précédentes.
Elle a retiré, cette fois, environ 163.000 barils quotidiens aux volumes arrivés sur le marché américain, au titre de cette correction statistique, qui n’a pas de rapport avec l’activité de la semaine considérée.
La production de brut était de son côté quasi stable par rapport à la période précédente, à 13,42 millions de barils quotidiens (contre 13,41 millions).
Les exportations de pétrole américain ont reculé (-15,89%, à 3,3 millions de barils quotidiens), de même que les importations (-2,68%, à 6,2 millions de barils quotidiens).
Après avoir diminué lors de la période précédente, les produits raffinés livrés sur le marché, donnée considérée comme un indicateur implicite de la demande, ont légèrement augmenté (+1,20%) la semaine passée.
La catégorie essence, qui avait alors montré des signes de faiblesse, était désormais en hausse (+10,98%).
Vers 14H40 GMT, le cours du baril de West Texas Intermediate (WTI) poursuivait son mouvement haussier et gagnait 2,34%, à 66,50 dollars.
Son équivalent européen, le baril de Brent de la mer du Nord avançait de 1,97%, à 68,19 dollars.