Pétrole: l’Opep maintient sa prévision de hausse de la demande en 2021

AWP

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L’Organisation des pays producteurs de pétrole table dans son rapport mensuel sur un rebond de la demande de brut en 2021 à hauteur de 6 millions de barils par jour (mb/j).

L’Opep a maintenu mardi ses prévisions de hausse de la demande mondiale de pétrole pour cette année, prudente après l’avoir relevée le mois dernier, alors qu’elle prévoit de rouvrir les vannes à partir de mai.

L’Organisation des pays producteurs de pétrole table dans son rapport mensuel sur un rebond de la demande de brut en 2021 à hauteur de 6 millions de barils par jour (mb/j), une prévision identique à celle du mois précédent.

La demande mondiale est ainsi attendue à 96,5 mb/j en moyenne, après être tombée à 90,5 mb/j en 2020 sur fond de crise sanitaire et économique.

«Une demande plus faible que prévu dans la zone Amérique de l’OCDE au cours du premier trimestre 2021, ainsi que la résurgence des cas de Covid-19 en Inde et au Brésil, ont entraîné une révision à la baisse des données relatives à la demande de pétrole» pour la première moitié de l’année, explique l’Opep dans son rapport.

Elle est plus «optimiste» pour le deuxième semestre, au vu de «données positives sur les carburants aux Etats-Unis et l’accélération des programmes de vaccination dans de nombreuses régions».

«Le retour supposé à un certain degré de normalité et l’amélioration de la mobilité devraient également avoir un effet positif sur des régions telles que le Moyen-Orient et les autres pays d’Asie au deuxième semestre», précise l’Opep.

Les pays producteurs de l’Opep+ (qui inclut notamment la Russie), satisfaits de la stabilité des cours, ont réitéré fin avril leur stratégie de retour progressif de l’offre de pétrole brut sur le marché. Ils prévoient ainsi d’augmenter un peu chaque mois leur production à partir de mai.

En avril, la production des pays de l’Opep a légèrement progressé de 0,03 mb/j, pour atteindre en moyenne 25,08 mb/j, selon des sources secondaires citées dans le rapport.

Elle a été soutenue principalement par la hausse de la production au Nigeria (+75.000 barils/jour), en Iran (+73.000) et en Arabie Saoudite (+34.000).

Pour la première fois en six mois les prix spot du brut ont reculé sur un mois en avril, note l’Organisation, de 0,6% pour le Brent à Londres et de 1% pour le WTI à New York. Le prix du panier référence de l’Opep reste toutefois en hausse de 41,6% sur un an.

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